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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 21:03

Longtemps, longtemps, depuis très longtemps, depuis 3 trilliards, 650 billiards de jours ou bien depuis 10 milliards d’années, il n’y avait rien. Rien du tout.

Absolument rien

 1 

 

Rien excepté l’immensité de l’espace. Pas de commencement ni de fin. Juste de la noirceur et du froid. Et au milieu de cette noirceur et de ce froid, apparut un immense nuage. Un  gigantesque nuage de particules atomiques faites de gaz et de poussière. Ce  nuage s’agitait comme dans une tempête en tournant sur lui-même tout en prenant de l’expansion.

2

 

 

 

Ce  nuage démesuré composé de gaz et de poussière s’agita tellement que ses particules atomiques se heurtèrent les unes contre les autres.

Et plus les particules s’agitaient et  virevoltaient, plus le nuage se dilatait et devenait brûlant.

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 Et plus le nuage de gaz combiné à la poussière s’amplifiait, plus sa température devenait ardente jusqu’à ce que se produise une explosion phénoménale, un immense

BANG

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 Après cette gigantesque explosion, les particules s’agglomérèrent en sortes de ramassis de matériel telle une boule de neige. Ces agglomérats recueillirent d’autre matériaux en suspension, devinrent plus compacts et plus étendus et formèrent les galaxies qui avaient l’air d’immenses feux d’artifice chargés d’énergie lumineuse.

53 

Cinq milliards d’années passèrent depuis l’apparition de ce premier nuage atomique fait de gaz et de poussière.

Cinq milliards d’années passèrent depuis l’apparition  d’une certaine étoile de notre galaxie qu’on appelle.

SOLEIL

6

 

  

Comme certains conglomérats de gaz et de poussière étaient beaucoup plus petits que l’étoile Soleil, ils  devinrent progressivement les planètes que nous connaissons même s’ils brillaient comme des boules de feu.

Lentement, ces planètes gravitèrent autour de l’étoile Soleil en tournant sur elles- mêmes et en traçant une orbite autour de l’astre si brillant.

Un  de ces petits conglomérats était notre TERRE. Comme la terre orbitait autour de l’étoile Soleil, elle récolta de plus en plus de matériaux en suspension tel le cuivre, le fer, le silicone et bien d’autre matériaux. Plus la récolte était abondante, plus la terre devenait compacte.  De plus en plus compacte et toujours incandescente, la terre était toutefois moins brûlante que le soleil.

Donc, il y a quatre milliards d’années, notre planète Terre était une sphère tourbillonnante sur elle-même, gravitant autour du soleil et aménageant ses matériaux en diverses couches laissant chuter vers son centre,  les matériaux les plus lourds et les plus bouillants et flotter les plus légers à sa surface

Comparé à sa surface, le cœur de notre planète Terre était extrêmement compressé et ressemblait à un noyau.

Le noyau de la terre était formé de roches liquides et sa croûte, à la surface, était comme une mer de lave soit de la roche en fusion.

Comme notre planète Terre orbitait autour de l’étoile Soleil en tournant infatigablement sur elle- même, près, mais quand même pas trop près, elle se mit à se refroidir petit à petit dans l’immensité de l’espace.

Cela prit des milliards d’années

Au contact de la Terre bouillante avec la température glacée de l’espace survint un phénomène de condensation. Un  brouillard de vapeur se créa.  Des gaz comme l’oxygène, l’hydrogène, l’azote et le souffre, emprisonnés sous la croûte encore mi- solide mi- liquide, s’échappèrent et s’élevèrent en formant un nuage démesuré qui couvrit la planète et  obscurcit la terre entière et la priva des bienfaits de l’étoile Soleil.

Pendant des millions d’années, la terre fit silence même s’il se passait bien des choses en son centre ainsi qu’à sa surface.

La  croûte terrestre commença à se refroidir lentement et à se durcir. Cependant, comme le centre de la terre demeurait toujours fluide, les gaz exercèrent une pression phénoménale sur la surface encore fragile de la terre en s’infiltrant partout à la fois.

Ils  éventrèrent la croûte et des tonnes de  lave incandescente giclèrent des volcans en éruptions flamboyantes.

Graduellement, la croûte de notre planète refroidie commença à ratatiner et en ratatinant, elle commença à se plisser. Les  masses de roches de la surface terrestre furent compressées, bousculées, pliées et dépliées au cours du temps.

Montagnes, vallées et bassins profonds se formèrent sous la pression et la chaleur.

Pendant que la croûte de la terre se durcissait lentement, un lourd nuage obscur composé de divers gaz l’entoura et s’épaissit de plus en plus.

En devenant de plus en plus dense, il obscurcit totalement la terre des rayons du soleil. Certains gaz commencèrent à se combiner et à former un mélange.

Les  particules de deux de ces gaz, l’oxygène et l’hydrogène, formèrent l’eau. Et l’oxygène, combiné à d’autres gaz tels le nitrogène, forma l’air. Des éclairs traversèrent le ciel comme si c’était des épées étincelantes. À chaque fois, de lourds grondements se faisaient retentir. Le nuage colossal qui recouvrait la terre s’éventra et laissa échapper toute sa charge. 

Ainsi, il commença à pleuvoir, et à pleuvoir et à pleuvoir sans arrêt.

Aussitôt tombées sur la surface torride de la terre, les premières gouttes se changèrent immédiatement en vapeur tellement la croûte rocheuse était brûlante.

Cette vapeur se dissipa en s’élevant et s’amalgama en gigantesque nuage ténébreux. À mesure que les gouttes tombaient et frappaient le sol surchauffé, elles s’évaporaient instantanément.

La  terre n’eut point de répit.

Il plut, il plut et il plut pendant des millions d’années de suite.

Avec toute cette eau, la terre commença à se refroidir plus rapidement. Les  gouttes de pluie ne rissolaient plus en touchant le sol.

La  pluie tombée en torrents envahit tous les creux de la terre et formèrent les océans  en raclant le sommet des montagnes.

Les  ruisseaux, les rivières et les fleuves charrièrent toutes sortes de débris rocailleux désagrégés qui se déposèrent en de multiples couches sur le plancher des océans. Il ne cessa pas de pleuvoir et toute la surface de notre planète Terre fut totalement inondée d’eau.

Après des millions d’années, quelques rayons de soleil pénétrèrent la couche amincie de nuages.

Enfin, le soleil brilla sur ce paysage tout en eau.

La  terre devint maintenant plus calme et tranquille. Il y avait de l’eau partout, chaude et peu profonde.

Rien ne grouillait, juste de l’eau immobile.

Lorsque les volcans firent irruption, ils crachèrent des tonnes de minéraux qui se mélangèrent à l’eau.

Ces minéraux contenaient des éléments nutritifs insoupçonnés.

Puis, mystérieusement, après un milliard d’années, ce qui est passablement une bonne longueur de temps, quelque chose commença à remuer au beau milieu de cette immense étendue d’eau

Le premier «nageur» fut un super organisme invisible à l’œil nu.

C’était une amibe microscopique.

 amibe.jpg

Avec le temps, l’amibe devint de plus en plus grosse jusqu'à ce qu'elle se divise d’elle-même en deux parties formant désormais deux amibes semblables. Par la suite, les deux se développèrent et se divisèrent en quatre cette fois-ci.

Après des millions d'années, beaucoup de ces minuscules créatures remplirent les masses d’eau de mer.

Des millions et des millions d’années plus tard, ce phénomène de division fit naître à foison des créatures différentes qui s’installèrent dans cette eau chaude créatrice de vie.

À partir de maintenant sur la planète Terre, la vie se développa de façon fulgurante.

Le plancher océanique était rocheux. Le fond marin commença à prendre de la couleur à cause de l’apparition d’organismes vivants. Des algues bleu-vert firent leur apparition dans cette eau riche en éléments nutritifs.  Tout en s’accrochant aux roches du fond, elles se donnèrent comme mission de purifier les gigantesques masses d’eau.

Les  premiers animaux à s’accrocher aux récifs ressemblaient à des sortes de tubes enrobés de carbonate de calcium.

Ce  furent les coraux. Parmi eux, certains étaient étonnants dans leur structure.

Les  coraux, ces magnifiques charpentes sculptées comme de délicates dentelles, vécurent en énormes bancs dans l’eau de mer.

Les  choses commencèrent à changer  encore plus rapidement dans les mers.

Des animaux plus volumineux commencèrent à apparaître dans les océans. Ils  s’étaient détachés des rochers et pouvaient nager librement. C’est le cas des méduses au corps souple et creux, des limules et des trilobites à la cuirasse solide.

Les  Trilobites étaient des animaux solidement développés. Leur corps comprenait une série de chambres à air et leur enveloppe de peau dure les rendait encore plus coriaces

Les  Trilobites régnèrent dans les mers pendant des centaines de millions d’années.

La  vie  ne cessa de se multiplier à pas de géant dans le fond des océans.

Beaucoup d’animaux s’adaptèrent et, pour se protéger, se camouflèrent en imitant certaines plantes et certaines plantes prirent inversement la forme d’animaux. Les  crinoïdes munis de longues tigelles pouvaient ressembler à un type particulier d'algues.

Grouillaient également dans cette sorte de soupe qu’était la mer, des nautilus super rapides, des brachiopodes avec leur double coquille ainsi que des scorpions de mer géants armés de leur redoutable pince servant à attaquer leurs vulnérables proies.

 

De  petits poissons sans mâchoire mais munis d’une épine dorsale firent leur apparition.

Ils  furent les premiers animaux avec une charpente osseuse.

Tout au fond de la mer vécut un animal gigantesque de la taille d’un gros autobus.

Sa cuirasse était dure comme une armure et ses mâchoires plantées de dents pointues étaient énormes.

Il fut la terreur des océans.

Les  mers chaudes furent bientôt encombrées de beaucoup de variétés de poissons.  Pour survivre, il fallait se défendre et résister aux diverses agressions.

La terre subie certains changements de température et tous les organismes vivants, végétaux comme animaux durent s'adapter à tous ces bouleversements pour rester vivants.

Le décor changea : à mesure que l’eau des mers s’évapora laissant d’énormes gisements de sel, les rives se dégagèrent laissant le champ libre aux plantes aquatiques qui se transformèrent peu à peu en plantes rampantes se fixant dorénavant sur le sol.

Avec le retrait des océans, des plantes jadis aquatiques, échappèrent leurs spores qui s’échouèrent accidentellement sur les rivages encore humides.

Pour survivre aux modifications climatiques, de modestes lichens s'attachèrent  aux roches laissées nues.

Comme les végétaux durent s'adapter, ils  durent se modifier tout autant. Bientôt, la terre fut recouverte d’espèces de mousses, de hautes plantes en forme de queues de cheval et de fougères géantes.  Au lieu de ramper, ces plantes enfoncèrent leurs racines dans le sol et s’élevèrent en flèche pour capter la chaleur et lumière du soleil. Cette mutation dura des millions d’années.

 

D’énormes insectes volants envahirent les marais d’eau stagnante entourés de forêts.

Pour survivre aux nombreux changements climatiques, les animaux marins de même que les espèces végétales terrestres furent nécessairement obligés de constamment s'adapter.

Mais un jour, un drôle  de poisson s’approcha vraiment près de la rive et y jeta un coup d’œil.  Il aperçut une belle plante qui lui semblait juteuse et voulut en prendre une petite bouchée.  Voulant absolument goûter la plante qui lui faisait envie, le poisson se cabra, se tortilla et d’un grand saut, réussit à sauter hors de l’eau.   Il s’échoua tout au pied de la plante mais dut retourner dans l’eau en toute hâte. Quelque temps après, il retint son souffle de nouveau juste le temps de prendre une petite croquée. Il se tortilla de nouveau pour retourner à l’eau. Le temps passa et ce poisson apprit comment retenir son souffle à l’extérieur de l’eau. Pour déguster des aliments qui ne se trouvaient pas dans la mer, ce type de poisson fut capable, avec le temps, de tenir son souffle encore plus longtemps avant de se précipiter à la mer quand il n’en pouvait plus.

Jour après jour, ce type de poisson reprit le même scénario, améliorant  ses performances en termes de durée de respiration hors de l’eau.

Ses nageoires pectorales commencèrent à s'endurcir avec le temps.  Son apparence se modifia quelque peu; il devint plus robuste, plus habile à se tortiller sur le sol et plus accoutumé à ramper sur la terre ferme.

Les   années passèrent et d’autres espèces de poissons découvrirent aussi comment retenir leur souffle. Ils  apprirent à ramper hors de l’eau et à demeurer sur la terre de plus en plus longtemps.

Ces expéditions de poissons retenant leur souffle et rampant, pour se nourrir de plantes terrestres dans la tranquillité, s’étirèrent sur plusieurs millions d'années Pendant ce temps, leurs corps et ceux de leurs bébés commencèrent à se métamorphoser. Leurs nageoires devinrent plus épaisses et plus robustes. Leurs organes respiratoires se modifièrent et furent capables de respirer tant dans l’eau qu’en dehors de l’eau. Équipés de poumons et d’ouïes, ce type de poissons que sont les amphibiens put évoluer tant sur la terre que dans l’eau.

Les  amphibiens développèrent des poumons pour respirer l’air mais ils durent cependant vivre près de l'eau pour éviter que leur peau ne se dessèche.  Ils pondirent leurs œufs souples dans l'eau. Certains amphibiens décidèrent de survivre sur la terre ferme en s’alimentant d’insectes qui pullulaient. Le climat de la planète demeurait encore chaud et humide.

 

La  croûte se plissa et de hautes montagnes se formèrent. Le climat changea de chaud et humide à froid et aride. Des glaciers se formèrent et les marécages, jadis luxuriants, mutèrent en déserts. La  vie  sur terre était en crise majeure.

Des conifères portant de dures semences remplacèrent les plantes des marais. Certaines espèces d’amphibiens durent s’adapter pour survivre à cette crise sans précédent.

Les  reptiles firent leur apparition et envahirent la terre.  L'air s’était graduellement réchauffé sur toute la planète.

C’était devenu humide et suintant, parfait pour l’apparition des lézards, des tortues et des serpents.  Ces animaux commencèrent à pondre leurs œufs à coquille dure hors de l'eau sur le bord des rives.

Des millions et des millions d’années passèrent.  Les reptiles gagnèrent en volume et en importance. Ils  ne rampaient plus sur leur ventre mais pouvaient se mouvoir sur deux ou quatre jambes.  Peu d'entre eux survécurent à vivre dans l’eau. Les  dinosaures étaient nés.

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Ils  pondaient leurs œufs loin de l'eau, dans le sable humide et chaud tout comme les lézards, les tortues et les serpents.

Toutes sortes de dinosaures peuplèrent la planète: de placides herbivores, de féroces carnivores et des deux à la fois.

Avec le temps, certains développèrent une épaisse armure pour se protéger des impitoyables carnivores.

Le Tyrannosaurus Rex fut peut-être le plus cruel d’entre ces carnivores.

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Quelques dinosaures vécurent dans l'eau ; ils pouvaient nager super rapidement.

Leur alimentation consistait en chair de  tortues, en mollusques et en crustacés.

Certains dinosaures étaient énormes comme le Brontosaurus considéré comme l’animal ayant une taille démesurée.  Son envergure égalait celle d’une grosse église. Toutefois, malgré ses dimensions imposantes, le Brontosaurus était un reptile placide se contentant exclusivement de végétaux pour subsister.

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Le Tyrannosaurus Rex ne fut certes pas un reptile de compagnie agréable. Renommé pour être un carnivore impitoyable, il ne faisait qu’une bouchée de ses innocentes victimes au moyen de ses atroces griffes et de ses puissantes mâchoires  

L’Iguanodon fut un de ces herbivores massifs.  Haut comme trois hommes l’un par-dessus l’autre, il pouvait facilement atteindre le faîte des arbres pour se nourrir.

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Quant au Dimetrodon, il possédait sur son dos une large voilure qui lui servait de radiateur personnel pour contrôler la chaleur de son corps. Quand il orientait cette espèce de voile en direction des rayons du soleil, il maintenait la température de son corps à sang froid. Cependant, lorsqu’il se postait autrement, la chaleur de son corps chutait rapidement. Cette voilure sur son dos se transformait en réel capteur d’énergie solaire.

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Certains de ces grands reptiles,  moitié dinosaures moitié crocodiles, apprirent même à voler bien qu’ils n'avaient pas de plumes. Ils  étaient de la famille des Ptérosaures.  Le plus grand de ceux-là était le Ptéranodon, ancêtre des premiers oiseaux.

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Les  montagnes continuèrent à se former tout en hauteur et le climat devint progressivement plus froid. Pour la première fois, on vit apparaître des magnolias en abondance, plantes sans feuilles mais portant étrangement des fleurs superbes.

Ce  type de plante survécut aux multiples périodes glaciaires.  C’est d’ailleurs grâce au phénomène de la glaciation que les semences du magnolia ont pu traverser le temps jusqu’à notre ère à l’abri des intempéries.  C’est encore aujourd’hui la seule plante qui produit ses fleurs avant ses feuilles.

Il y eut tout de même des petits mammifères, mais ceux-ci ne jouèrent aucun rôle majeur.

Les  chevaux étaient de la taille des chiens ou des renards qu’on connaît aujourd’hui.

Sur  terre comme dans l’eau ou dans l’air, les reptiles régnèrent en maîtres pendant près de 160 millions d'années.

Personne ne sait trop comment les dinosaures ont disparu, mais les scientifiques ont les preuves qu’un énorme astéroïde heurta violemment la planète Terre en se fracassant sur le sol à la hauteur du golfe du Mexique il y a environ 65 millions d’années.  

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Cette catastrophe souleva un énorme nuage de poussière, qui obstrua les rayons du soleil pendant des millions d'années, ce qui fut extrêmement néfaste pour le climat et toute la vie  sur terre.  Cette catastrophe fut fatale pour les dinosaures qui avaient régné pendant près de 160 millions d’années. Ainsi, les dinosaures disparurent à mesure que le climat se transforma de chaud et humide à glacial et sec. Ils  ne résistèrent pas à ce désordre d’ordre planétaire.  

Après des millions d'années, le climat se modifia de nouveau en climat tempéré.

En fondant, l’eau des glaciers sculpta le dos des montagnes et éroda tout sur son chemin. Les  créatures terrestres qui avaient survécu à ce bouleversement climatique remplacèrent la classe dominante des  reptiles. Peu d'animaux marins survécurent à ce chambardement même dans les océans.

À l’extinction des dinosaures, les mammifères qui avaient passé jusqu’alors inaperçus pendant ce règne de cruels prédateurs s’adaptèrent à ce changement de climat et gagnèrent de la corpulence. Ils  succédèrent aux dinosaures.

Le décor s’inversa de nouveau. La  montagne n’était plus une montagne mais des terres en contrebas. Le climat froid et sec muta de chaud et humide. Les  forêts tropicales denses furent substituées aux forêts boréales.

Les femelles mammifères donnèrent dorénavant naissance à des bébés qu’elles portaient en elles.  Une fois nés, elles prirent soin des petits jusqu’à leur maturité avec un instinct tout maternel.

Comme à un jeu de yoyo, le climat changea de nouveau; il devint chaud et humide, ce qui ouvrit la voie à l’apparition de reptiles comme les crocodiles.

Ces reptiles marins ne gardèrent pas en mémoire la méchanceté des dinosaures. Puisque cette espèce de prédateurs était bel et bien éteinte, les tortues purent désormais nager et errer librement.

Puis apparurent des animaux énormes  vivant à la fois dans l’eau et hors de l’eau comme les hippopotames.

La  terre fut encore en crise. De  nouveau, les volcans déclenchèrent des explosions et des éruptions; les montagnes se modifièrent et le climat se transforma en climat glacial.  Pendant deux millions d’années, les glaciers se formèrent et sous leur passage éraflèrent le relief de la croûte terrestre durant quatre longues périodes successives de formation de la glace et de débâcle.

Pendant ces interminables périodes de gel et de dégel, beaucoup d'oiseaux et de mammifères s’adaptèrent pour survivre. Chez certains, leur fourrure épaisse les protégea de l’intensité du froid. C’est le cas du mammouth de Sibérie. Le tigre aux dents de sabre et le Giantacamelus durent modifier leur régime alimentaire puisque l’herbe des steppes fit place aux feuillus des forêts de jadis.

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Les  éruptions volcaniques furent fréquentes. Les montagnes continuèrent leur travail de mutation et le climat devint encore plus glacial et aride. La vie végétale était figée et la vie animale était pénible sinon impossible. Les  herbes congelées se desséchèrent et les plaines devinrent des déserts.  Beaucoup d’espèces animales  moururent de privation et de froid. Seulement quelques formes de mammifères survécurent.  Ils ressemblent à ce que nous connaissons aujourd’hui.

Au terme de cette ère, l’espèce des mammifères s’est épurée. Sont apparus les singes tels les babouins, les orangs outangs, les gorilles et les chimpanzés. Comme la plupart des singes, les chimpanzés utilisèrent leurs deux jambes pour se déplacer de même que leurs deux mains pour s'alimenter et nourrir leur progéniture. Ils  fabriquèrent quelques outils rudimentaires pour attraper des termites. Les  chimpanzés sont reconnus pour vivre en groupes possédant un sens recherché pour l'ordre social.

À la fin  de cette ère commença émerger la race des humanoïde Leur apparence ne date pas de si longtemps comparé au temps que la terre prit pour se former.

Personne ne connaît tout à fait bien à qui le premier humain pouvait bien ressembler.

Les  premiers humains vécurent d’abord dans des cavernes et y découvrirent l'utilisation du feu.  Avec des cailloux et des morceaux d'os, ils  se taillèrent des outils et des armes.  Armés de ces engins, ils  purent chasser les animaux sauvages pour se nourrir et se couvrir.  

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Il y a environ 50 000 ans, le premier véritable être humain, l'homme de Cro-Magnon, laissa tout un héritage sur les murs de sa caverne en gravant et peignant des scènes de chasse et l’animal sauvage.

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L'homme primitif apprit lentement comment créer des objets de vie courante.

Le premier couple humain est responsable de la dispersion de l'humanité à tous les recoins de cette  planète Terre.

C’est à chacun de vous qu’ils ont transmis la mission de perpétuer cette civilisation qui est la nôtre.

12

 

 

Voilà j'espère que ça vous servira, de mon coté je vais l'imprimer et le lire avec Solène puis nous approndirons les points qui l'intéresseront.

 

 


 

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commentaires

T
Très beau travail, j'admire!
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